mardi 6 octobre 2009

Tarte et émotions

Aujourd'hui, je fus indépendante. Partie dans le country avec de la musique du Kentucky, je conduisais très prudemment. Quelle plaisance de conduire dans le pays où la terre génère magiquement les blés d'inde qu'on trouve au supermarché.

Les fermiers sont de forts travailleurs. Mon but était de me rendre à Franklin, tout près de la frontière des États-Unis afin de cueillir des pommes. Des délicieuses pommes fraiches et heureuses. Les propriétaires de ces belles terres qui nourrissent humains, animaux et insectes travaillent d'une façon très disciplinée pour réussir leur projet. Ils sont en synchro avec dame nature. C'est beau à voir.

Les feuilles étaient jaunes, rouges, vertes, oranges. Partout la nature faisait son discours. Les petits érables me disaient qu'ils avaient froid aux racines depuis longtemps.

Les oiseaux nous racontaient leur trajet de migration. J'ai vu une horde de bernaches prendre une pause-herbe. Elles me regardaient passer comme les monsieurs sur le terrasses qui prennent leur café. Elles partaient pour le grand sud. Reviennent l'année prochaine.
Beaucoup de ressources pour apprendre. Beaucoup de communication du ciel et de la planète dans son histoire.

Ma tarte est cuite. Je l'ai fait en pensant à ceux qui allaient la manger. Ceux qui dégusteront les délicieux produits pouvant provenir d'une femme qui sait faire. D'une femme qui peut faire ce qu'elle veut. Une bonne tarte aux pommes fabriquée par des mains heureuses. Elle ne peut qu'être délectable.

J'avais beaucoup d'émotions aujourd'hui en allant dans le pays. Dans le country. Je me sentais revivre et en même temps, viellir. Le ciel me parlait et les arbres aussi. Je vivais un changement majeur dans toute mon existence. Je me voyais revivre au fond du pays heureuse. Par contre, je me voyais explorer le continent, à la recherche d'autres formes de messages.

Ma vie change. C'est déboussolant, je dois improviser et faire de cette déboussolance un oeuvre d'art. Une oeuvre de vie. Je pourrais ensuite montrer à mes enfants : mes enfants, j'ai beaucoup de choses à vous partager. J'ai mis mon coeur PARTOUT !

Merci mon Dieu.

mercredi 30 septembre 2009

OH MON DIEU

Ah seigneur de bon Dieu.
Je suis inspirée. Ça y est.

Je viens vérifier mon blog lequel je délaisse depuis janvier 2008. Nous sommes en septembre 2009. La vie change en une année et demi.

En ce moment, je viens de m'inspirer d'une jeune rêveuse de trente ans, qui, comme moi voulait devenir écrivaine. Son blog ici, c'est Julia Powell et son livre fut transmis sur le grand écran pour devenir Julie and Julia. Julie Powell décide de suivre un pélérinage de cuisine : 365 jours pour faire 524 recettes. C'est un film aujourd'hui !!!

Oh mon Dieu,
Quelque chose vient de m'arriver. Ce qui m'arrive toujours quand je suis trop bien. Un obstacle ! Dans la seconde qui vient de passer, je viens d'effacer environ quatre paragraphes de texte avec un petit, un tout petit pitonnage d'ignorante. Un beau grand texte émouvant, puissant, parti.

Pourquoi, mais pourquoi ?? Chaque fois je pitonne sans le savoir, il s'adonne que les pitons j'appuie effacent le texte. C'est de la merde quoi ! Je suis frustrée, mais aussitôt ce dernier terme mentionné, mon cerveau s'est calmé. Ma rage est partie. Cela peut arriver.
J'imagine que c'était fait ainsi, que je ne devais partager la pensée précédente. Ceci est donc destiné.

Bah, je prends une pause déja. Assez d'émotion pour aujourd'hui.

Qui es-tu ? Oui toi, pas moi. Toi.


jeudi 31 janvier 2008

Le matin, le café et la pensée

Je me crois prétentieuse avec mes café au lait de superchérie. Je me crois donc supérieure avec cette spécialité française qui décore chaque matin de ma vie depuis déja 5 ans. Je me trouve fancy à faire ça tout le temps, mais je ne peux m'en passser. C'est le meilleur au monde et j'en ai besoin que d'un.

Remarque que plus on viellit, plus les souvenirs s'éclaircissent. Je remarque que les miens, en les attachant sur ma corde à linge temporelle de souvenir, deviennent de plus en plus détaillés. Le contexte s'affiche, ma compagnie aussi. Tu sais, le souvenir est là parce que quelque chose dans la situation t'as marqué. Or plus je viellis, plus j'ai la capcité à retracer la raison pour laquelle ça m'a marqué...
Chaque souvenir me permet de comprendre l'unité que je suis maintenant. Non pas que je me base sur mon passé pour définir ma personne - ben, en partie, c'est certain que ça aidé - mais je dois accepter que mes réactions antérieures se répètent actuellement. Ma joie de vivre d'autrefois est toujours là aujourd'hui.
Ohohhhhhhhhhh. J'ai tellement de choses à dire.

Je rêve à des prières, je rêve à mon père. Il se transmet à travers chaque action que je fais. Il est mort, mais n'a jamais été si présent dans mon coeur. J'ai deux ans d'accumulation de joie de vivre que mon père m'a transmis depuis sa maladie. Il était tellement content de vivre, c'est comme s'il faisait chaque nouvelle tâche pour la première fois. Il aimait tout et me forçait presque à le faire aussi. Il m'a toujours partagé les leçons qu'il tirait de chaque jour de vécu et était impressioné par ce qu'on pouvait former de soi-même.

Pendant les deux dernières années de sa vie, il a vraiment su vivre à fond et toucher son entourage. Il était comme un enfant qui s'impressionne sur tout en étant un homme d'expérience de vie et de connaissance des choses. Tout n'était jamais trop ! Le paysage sur l'autoroute se révélait toujours impressionnant, il regardait la pluie et s'émerveillait à la grandiose averse qu'un nuage peut déverser sur une paroisse, il travaillait et me racontait comment c'était plaisant de faire quelque chose qui rapporte à long terme.

Comment ne peux-je être heureuse ? Il n'est plus de ce monde, mais il m'a injecté dans les veines et dans mon coeur toute la pureté d'une bonne âme joyeuse. Je ne pourrais jamais être malheureuse. J'ai trop de "training" pour être heureuse...

J'en reviens pas. J'en ai tellement à dire. Une journée je lui ai dit :
- "Pa, j'aime pas ça dépendre sur vous. Je ne devrais même pas vous demander pour de l'argent, je suis censée être indépendante et ne plus me fier sur vous"
Il m'a répondu :
- "Ben non ma fille, pourquoi tu dis ça ? J'vais toujours être là pour toi. On existe pour vous autre. Trouves-tu j'ai été un bon père ?"

Il s'est souvent demandé comment il a pu être un bon père. J'lui ai tout dit pourquoi. Je l'ai rassuré avant qu'il parte pourquoi il a été si bon pour nous. Il était complexé en disant : " j'vais partir de ce monde sans avoir respecté toutes les promesses de voyage que j'vous avait faites." La seule raison pour laquelle j'étais vraiment triste qu'il parte si tôt c'est pour mes futurs enfants qui n'auront pas la chance de rire de ses folies. Ils n'auront pas ce super grand-père, mais ils auront la super grand-mère.

Ah my god. Woa j'arrête là, sinon c'est une histoire sans fin.
Merci Blog pour m'évacuer le matin, avec mon café et ma pensée !

mardi 29 janvier 2008

Mon père

J'ai rêvé à mon défunt père cette nuit. J'ai rêvé qu'il était vivant à nouveau et que je pouvais maintenant le serrer dans mes bras quand j'aurai de la peine, ou lui parler quand j'aurai des joies à lui partager.

C'est drôle, car je ne sais pas comment interpréter cela....Interpreter comme un corps astral ? Ou l'interpréter comme un simple mix and match de pensées de la semaine ?

Il était habillé en bleu et m'a dit : "ben c'est fini ça Jeannie l'histoire de mort". Ma mère était à coté et elle était convaincu : "oui Jeannie, c'est fini !"

Interpète moi donc ça ! Si c'est toi Pa' je t'en remercie pour veiller sur moi !

lundi 28 janvier 2008

Température de mes pieds

Ils sont autant chauds que le dedans d'une patate frite sortie de la graisse ultra chaude.

Ils brûlent comme mes mains et mes joues sorties toutes rouges depuis que je suis rentrée de dehors pour pelleter la cargaison de neige arrivée pendant l'après-midi. C'était comme une shitload qu'on dirait, mais pelleter est tellement bon pour le moral, que je n'ai rien à me plaindre !

Mes joues sont rouges, mes pieds bouillent et mes mains bouillonnent ! Mon coeur est tout chaud aussi comme une patate cuite !

Haha! Vive l'hiver !

dimanche 27 janvier 2008

Immatérielle

Je suis en train d'avoir un débat avec mon cousin qui condamne la langue française pour être trop littéraire et pleine de règle. Mon opinion est qu'elle est règlée ainsi pour nous permettre d'être encore plus précis dans nos explications.
Comme une amie (It's a friend). On peut croire en anglais que c'est un ou une ami(e), tandis qu'en français, c'est bien clair et précis. En tous cas, mon explication immatérielle n'est pas sur la langue, mais ce dans quoi je tire tous mes plaisirs.

J'ai du matériel, certainement, je ne peux m'en sauver. Je dois vivre dans la société et communiquer avec elle, donc je dois me plier à certaines règles qui consistent à se couvrir le corps avec des tissus adaptés au contexte social. J'ai besoin d'une plume pour écrire dans mon cahier en papier. J'ai besoin de bas pour ne pas avoir froid aux pieds, tu sais, l'essentiel.

Je me considère une immatérialiste pour la simple raison que j'utilise le matériel qui m'est utile. Je suis une personne qui n'est pas matérialiste superficielle tsé... Je vais profiter pleinement du matériel qui m'est utile et je me fixerai un peu moins sur le matériel inutile tel que le linge à la mode, les bottes inconfortables, mais très belles, ou un superbe jeu d'échec en marbre. Non, c'est pas mon style.

Je vais tripper sur un beau chaudron de qualité ou sur un super couteau qui coupe bien. Je vais adorer serrer dans mes bras mon chandail le plus chaud que j'ai reçu en cadeau de mon père et qui est trois grandeurs de trop en plus de ne pas être pas à la mode. Je l'adore ce chandail là.

Je me considère donc immatérialiste, car mon plus grand plaisir expressif se retrouve dans ma capacité à écrire. J'écris toutes mes pulsions, mes impulsions, mes idées folles, mes plus grands rêves, mes désirs, ma personne quoi ! Je me retrouve toute au complet dans les mots et les idées. Certains se retrouvent dans leur gros camions ou d'autres dans leur linge de marque. D'autres se retrouvent pour se perdre dans leurs bijoux ou leurs gros joujoux hightech.

Je suis différente, c'est tout. Je suis heureuse ainsi, malgré que certains diraient que j'ai rien. Oui ! Certains croient que j'ai tout, car je ne demande jamais rien et je n'exige rien de matériel. Mais ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que j'ai déja plus que ce que je veux ! Malgré que j'ai probablement moins de biens matériels qu'eux-mêmes !

Ah la vie est ironique ! Ma vie est simple, mais difficile à concevoir dans un monde basé sur la superficialité.

Je m'aime et je t'aime. C'est une promesse inconditionnelle.

samedi 26 janvier 2008

Mon coeur pleure

Aujourd'hui, ça fait un mois que je suis "célibataire". Ça fait un mois qu'un mystère se brasse et ça fait un mois que je construit une conspiration, par simple manque d'information. Un conspiration se bâtit sur des suppositions que l'on tire de plusieurs éléments mis ensembles.
La conspiration se crée lorsqu'une situation est louche et qu'on a la chance et le temps de penser assez à coller toutes les pièces pour faire le puzzle qu'on a designé avec son imagination.

Mon arme est l'écriture et mon ennemi est l'imagination. Cependant, la situation est réelle. Je vis un calvaire. Je vis avec l'espoir et non la réalité. Je vis dans l'espoir qu'un jour, je serais amoureuse de cet homme mystérieux qui garnit ma vie. Il est là, il me dit qu'il m'aime, mais chaque morceau du puzzle me montre comment conne je suis.

Je suis désespérément en besoin d'une assurance que soit
  1. Il est sincère et véritablement ce qu'il dit ou
  2. Je me fais réellement fourrer

Dans les deux options, je pourrais maîtriser ce qui se passe à l'intérieur de moi. La seule chose vraiment importante est que je sache la vérité. Je me fous s'il me trompe, car je m'envais sans même broncher. S'il ne me trompe pas, je vais m'en aller aussi. S'il ne me trompe pas et désire être avec moi, j'irai. Deux options sur trois me proposent de me libérer.

Ah quel supplice de devoir simplement vivre cela. Je me plains, car j'ai pas envie de cette merde supplémentaire. J'ai envie de tout couper pour éviter. Mon entourage rit de moi. Ah merde. Je lâche cette folie